Avocate passionnée, intègre et indépendante, Guislaine Cielle-Raphanel s’engage auprès des victimes pour défendre leurs droits, leur obtenir la meilleure indemnisation possible.
La création de la nouvelle version de ce site, dédié à l’indemnisation des victimes, a été l’occasion d’une interview de Me Guislaine Cielle-Raphanel, dont voici les meilleurs moments :
En quelques mots, pouvez-vous résumer votre parcours d’avocat, d’autant qu’il est assez atypique au barreau de Marseille ?
Atypique… Oui et non. Ma formation est très classique : une maitrise de droit privé et un DESS de droit des assurances, obtenue à l’Institut des Assurances d’Aix Marseille. J’ai ensuite travaillé au Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de dommages (FGAO), pendant plusieurs années, en qualité de juriste expert. Cet organisme a pour vocation d’indemniser les victimes d’accidents de la route, lorsque le tiers n’est pas assuré, pas garanti ou non identifié. Le Fonds de Garantie règle également les indemnisations des victimes d’infractions pénales, c’est-à-dire les victimes d’agressions. Ce n’est qu’après cette expérience professionnelle que je suis devenue avocate au barreau de Marseille, auquel je suis inscrite depuis 2006. En outre, je suis titulaire du diplôme universitaire de réparation juridique du dommage corporel.
Peut-on faire le parallèle avec les avocats fiscalistes qui étaient auparavant inspecteurs des impôts ?
Oui, c’est vrai. Les confrères que vous citez sont d’autant plus efficaces qu’ils connaissent parfaitement le fonctionnement de l’administration fiscale. Pour ma part, je connais parfaitement tous les rouages de l’assurance et surtout le raisonnement de l’assureur, de l’organisme payeur. Il m’est donc d’autant plus facile d’anticiper les obstacles et de contrer les difficultés susceptibles d’apparaitre dans un dossier d’indemnisation de victime.
Mais finalement, pourquoi avez-vous choisi de passer de l’autre côté, de devenir un avocat des victimes ?
En travaillant au Fonds de Garantie, j’ai été confrontée à l’extrême souffrance des victimes. J’ai décidé de mettre mes connaissances en droit des victimes, mon expérience au service exclusif des victimes. Et lorsque je pense aux centaines de personnes que j’ai pu aider depuis, je suis heureuse d’avoir fait ce choix en 2006 !
Concrètement, que signifie pour vous l’indemnisation des victimes ?
Pour moi, l’indemnisation d’une victime doit s’articuler autour de trois axes :
Premièrement, écouter la victime, lui apporter une attention bienveillante, qui va lui permettre enfin de parler de ce qu’elle a subi.
Deuxièmement, faire en sorte que la victime soit pleinement reconnue comme telle. Une personne qui a subi un préjudice corporel ressent un grand sentiment d’injustice, de désarroi et de solitude. Le rôle de son avocat est alors de tout mettre en œuvre pour la recherche de la vérité, pour comprendre tant l’enchainement des faits que les responsabilités en cause.
Troisièmement, bien sûr, le rôle de l’avocat est d’obtenir une compensation financière. Cette indemnisation correspond aux différents postes de préjudice : professionnels, souffrances endurées, esthétique… etc. Dans les cas les plus graves, l’indemnité permet également de bâtir un nouveau projet de vie, à travers par exemple un aménagement du lieu de vie, du véhicule, une formation pour exercer un nouveau métier… Le droit des victimes repose sur une indemnisation intégrale du préjudice.
Assistez-vous aux expertises ?
Bien, sûr ! L’expertise médicale est une étape cruciale dans le processus d’indemnisation d’une victime, puisque c’est le moment où son préjudice va être évalué. Assistée d’un médecin conseil, je suis toujours aux côtés de mes clients pour les accompagner et les défendre durant l’expertise médicale
Considérez-vous certains dossiers comme plus importants que d’autres ?
Mais sur quels critères ? ! ? Non, absolument pas. Chaque dossier est important, parce que justement ce n’est pas un dossier. Il s’agit d’une personne, d’une femme ou d’un homme qui a subi un préjudice et qui veut obtenir justice. Et c’est pour cela que je me bats, chaque fois avec la même détermination.
Travaillez-vous également pour les compagnies d’assurances ?
Non, jamais. Je conserve ainsi toute mon indépendance dans la défense des intérêts des victimes.
Combien de collaborateurs travaillent avec vous ?
Aucun. C’est un choix. Celui d’offrir à mes clients une relation directe et privilégiée. C’est aussi le moyen d’offrir la garantie à la victime que l’avocat à qui elle décide de faire confiance est celui qui va traiter son dossier du début à la fin.
Comment fixez-vous vos honoraires ?
En toute transparence et en accord avec mes clients. Chaque dossier fait l’objet d’une convention écrite, qui fixe mes honoraires, lesquels sont composés, en conformité avec le règlement intérieur national du barreau, d’une partie fixe et d’une partie variable, calculée sur le montant de l’indemnisation de la victime.
Ce que je peux faire pour vous
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