Nos amis les animaux
Ces dernières semaines, mon attention a été attirée par un certain nombre d’articles et publications consacrés aux souffrances et atrocités endurées par ces fragiles créatures dont certains ont intégré nos foyers : taureau pendu jusqu’à ce que mort s’ensuive après la mort d’un torero, chiens laissés dans des voiture en plein soleil et sans aération, chats torturés, polémiques sur des abattoirs etc…
J’aime énormément les animaux, leur douce compagnie, leur attitude et jamais ne me viendrait à l’esprit de mal les traiter.
On reconnait le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux
Gandhi disait « on reconnait le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux ».
Il est certain que la perception de l’animal diffère d’un pays à un autre, d’une personne à une autre.
Je pense ces quelques lignes utiles en cette période estivale propice notamment aux abandons.
Le législateur français a choisi d’offrir à l’animal un nouveau statut juridique par la loi du 16 février 2015 relative à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures dans le domaine de la justice et des affaires intérieures. L’article 515-14 du code civil crée par cette loi dispose notamment que les animaux dont des êtres vivants doués de sensibilité. Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens.
Cette nouvelle qualification d’être doué de sensibilité ne semble pas faire évoluer les mentalités envers la cause animale puisque les actes de cruauté sont encore très nombreux.
Il est cependant important de rappeler quelques règles élémentaires en cas de maltraitance sur un animal et j’encourage fortement les témoins de tels actes à les dénoncer.
- Tout d’abord, le propriétaire ne peut infliger de mauvais traitements envers tout type d’animal qu’il soit domestique ou non domestique, soumis ou non à autorisation (article R 654-1 du code pénal).
En cas de blessure ou de maladie de son animal, le propriétaire doit lui assurer les soins nécessaires à son rétablissement.
Aucun animal ne doit être enfermé dans un coffre de voiture ne disposant pas de système d’aération. Si l’animal reste dans un véhicule à l’arrêt, toute disposition doit être prise pour que l’animal ait assez d’air, le véhicule doit être stationné à l’ombre.
Le propriétaire d’un animal qui ne respecte pas ses obligations est puni de 750 euros d’amende.
- L’abandon : le propriétaire qui abandonne son animal peut être puni de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende (article 521-1 du code pénal). Le juge peut prononcer, à titre complémentaire l’interdiction définitive ou provisoire de détenir un animal.
- Sévices graves et actes de cruauté : la personne qui exerce publiquement ou non des sévices graves ou de nature sexuelle ou qui commet un acte de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende (article 521-1 du code pénal).
En cas de maltraitance, vous devez contacter : les autorités de gendarmerie ou de police, les services de la préfecture, les services vétérinaires de la Direction départementale de protection des populations, une association de protection animale.
Il s’agit là de démarches simples à effectuer que tout citoyen responsable doit réaliser, confronté à une situation de maltraitance.
Alors, n’hésitez pas, dénoncez la cruauté et signalez l’abandon, votre statut de citoyen responsable l’exige….
Et pour conclure cet article, voici l’excellent film réalisé par la Fondation 30 Millions d’Amis, pour lutter contre l’abandon :