Victime erreur médicale : votre décision intime

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Cet article vous intéressera si vous avez été victime d’une erreur médicale.

Le cas d’espèce est le suivant : une personne est confrontée à un problème de santé et doit subir une intervention ou des soins médicaux. Le médecin ou le chirurgien traite avec efficacité le patient, voire lui sauve la vie mais commet une erreur médicale qui cause un préjudice souvent plus important que la pathologie initiale pour laquelle il a été traité.

C’est le cas notamment d’un de mes clients très grièvement accidenté à la suite d’un excès de vitesse et d’une conduite sous l’emprise de l’alcool. Son véhicule percute un pylône et brule. Il est conduit à l’hôpital, il est sauvé mais au détour d’une intervention chirurgicale, il perd la vue.

Sa vie est sauvée mais il perd la vision… Il est victime d’une erreur médicale.

Que faire dans ce cas ? que peut-il se passer dans l’esprit d’une victime d’une erreur médicale survenue dans un tel contexte ?

Plusieurs options sont possibles :

  • La victime d’une erreur médicale peut ne pas désirer engager un recours en indemnisation car ayant été sauvée d’un grand péril par un médecin, elle ne souhaite pas lui causer préjudice.

Ce sentiment est renforcé, comme dans le cas cité plus haut lorsque la victime est responsable, par son comportement, de la réalisation de son propre préjudice initial.

  • La victime d’une erreur médicale souhaite engager un recours indemnitaire à l’encontre du médecin pour faire reconnaitre la faute médicale ou le manquement. Sa vie a peut-être été sauvée mais elle est partiellement détruite …

Les deux positions sont honorables et le rôle de l’avocat n’est pas de prendre position.

Mon rôle est le suivant :

  • Vous conseiller en tant que victime d’une erreur médicale sur le bien-fondé du recours indemnitaire à engager.
  • Comprendre vos doutes sur l’opportunité d’un recours indemnitaire et vous aider à prendre votre décision.
  • Faire preuve d’empathie et de bienveillance.

Vous disposez de votre libre arbitre, je ne peux que vous conseiller.

Même dans les cas très graves où le Ministère Public poursuit un médecin ou un chirurgien, vous conservez toujours votre libre arbitre en prenant le choix notamment de ne pas vous porter partie civile au procès.

L’entière liberté de faire ou ne pas faire vous appartient.

Je respecterai votre décision en agissant au mieux de vos intérêts.