Confier la prise en charge des petits accidents à un avocat
Par « petits accidents », je pense avant tout aux dossiers dans lesquelles les victimes sont légèrement blessées comme dans le cas des traumatismes du rachis cervical ou des accidents ayant entrainé des contusions légères, survenus à moto ou en voiture.
Il s’agit d’accidents dont le taux de séquelles varie entre 1 % et 3 % d’incapacité permanente partielle.
Il s’agit encore de dossiers dans lesquels la victime subit un choc arrière ou latéral alors qu’elle conduit. Ou encore d’accidents de deux roues lorsque la victime présente de légères contusions, sans fracture.
Il ne s’agit pas de dossiers très graves sur le plan des conséquences physiques mais sans défense, le client peut très vite se retrouver à la merci de l’assureur qui n’hésitera pas à minorer de manière drastique l’indemnisation du préjudice en essayant par tous les moyens de proposer une indemnisation forfaitaire sans être passé par l’expertise médicale.
Pour ma part, lorsqu’un client me mandate pour un tel dossier, je demande tout d’abord le versement d’une provision amiable à valoir sur l’indemnisation du préjudice corporel ; ensuite, à la consolidation des blessures, je sollicite la mise en place d’une expertise médicale pour déterminer les séquelles à laquelle le client est assisté par mon médecin conseil.
Vous êtes assisté par mon médecin conseil qui obtiendra le taux maximum pour votre indemnisation. Là aussi, le rôle du médecin conseil est crucial.
La mise en place de ces actions a pour effet de déterminer avec précisions les séquelles persistantes, me permettant par la suite de demander une indemnisation pour chaque poste de préjudice. D’une indemnisation forfaitaire, nous passons à une indemnisation poste par poste, et reposant sur des barèmes fixés par la jurisprudence.
Aucun poste de préjudice n’est oublié.
Dans ce type de dossier, il n’est pas rare non plus de briser un téléphone portable ou une paire de lunettes. Si vous êtes seul à vous défendre, vous pouvez ne pas penser à présenter une réclamation à l’assureur ou bien l’assureur peut la rejeter, faute de preuves. Là encore, l’avocat pensera à vous questionner sur l’existence d’un préjudice purement matériel et présentera la demande à l’assureur. En cas d’accident, il est impératif de préciser sur le constat amiable le préjudice subi par les biens et de produire les factures.
Si la transaction ne peut aboutir, l’avocat saisira le Tribunal compétent pour obtenir une indemnisation à la hauteur du préjudice.
N’ayez aucune hésitation, la valeur ajoutée de l’avocat est totale !